Orsay " i'm little miss obsessive and possessive "

Je suis une fille vraiment très simple à cerner, puisque je suis comme toutes les filles de mon âge. En compagnie des personnes que j’apprécie et que je porte dans mon cœur, j’aurais tendance à faire la fête jusqu’à pas d’heure, d’aller faire du lèche-vitrine et embêter les vendeurs pendant des heures sans rien acheter et surtout le plus important je serais toujours présente si quelqu’un à besoin de moi. Je suis également très tête en l’air et surtout maladroite, ce qui fait bien rire mon entourage et provoque des montées de rouges sur mes joues, ce qui apparemment me rendrait craquante. Part contre, quand je n’apprécie pas quelqu’un, je montrer distante, froide et même parfois colérique. Mais après tout, ce n’est pas vraiment de ma faute si tout ce que je pense je le dis et que souvent cela ne plait pas. Au moins j’ai le courage de tout dire en face au moins les gens ne pourront rien me repprocher..

♣ Malheureusement pour moi je grandis sans l'amour maternelle, car ma très chère mère décéda alors que je n'avais que 2 ans, ce qui fait que je n'ai que de très très vagues souvenirs d'elle. Si je n'avais pas des films et des photos où elle apparait je pourrais même dire que je ne m'en souviendrais pas du tout. Je grandis donc en compagnie de mes deux grands frères, Nicolas et Matthieu ainsi qu'avec mon père. Enfin il était surtout là le weekend car étant shérif, son boulot lui prenait beaucoup de temps. Je montrais à tout le monde que cette situation me convenait et que j'étais totalement heureuse, mais tout au fond de moi je ne l'étais pas. Je sentais bien qu'il me manquait quelque chose d'important, mais n'étant qu'une enfant je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Ma meilleure amie, que je considérais comme ma soeur, le voyait très bien, mais ne voulant pas me mettre encore plus mal que je l'étais déjà, elle se taisait et souffrait elle-même en silence. Les années passaient lentement et mon mal-être continuait de grandir en moi, sans que personne ne le sache et le voie. Enfin c'est ce que je croyais, car plus d'une fois j'entendis mon père et mes frères parler de moi, sauf que malheureusement à chaque fois que j'arrivais près d'eux, ils se taisaient ou changeaient de sujet de conversation. J'aurai aimé leur parler, leur dire ce que je ressentais, ce que je voulais d'eux, mais j'avais beaucoup trop peur de les blesser, j'avais peur qu'ils pensent qu'ils n'en avaient pas assez fait pour me rendre heureuse, ce qui était bien évidemment totalement faux.

♣ Plus je grandissais et plus mon mal-être prenait le pas sur mon bonheur et malheureusement pour moi, les personnes autour de moi en faisaient les frais. A l'école, j'étais une vraie petite peste avec les filles, ne les supportant pas et me comportaient la même chose avec les mecs, pensant un peu que comme cela ils allaient m'apprécier. Avec les profs je me montrais presque agressive et je leur tenais souvent tête, ce qui faisaient que les heures de colles je les accumulaient. A la maison je ne faisais plus rien du tout, la gentille petite fille qui obéissaient à ses frèpres et à son papa avait disparu pour laisser place à une adolescente capricieuse et qui n'en faisait qu’à sa tête. Je sortais tout les soirs et souvent je séchais les cours pour me remettre de mes beuveries, mais étonnement je réussissais à maintenir mes moyennes pour que je puisse passer mes années sans trop de difficultés. Les professeurs me répétaient sans cesse que si je me donnais un peu plus de peine, j'arriverai à aller loin en cours. Sauf que moi, à cette période là, les études ne m'intéressaient vraiment pas, tout ce que je voulais c'était de profiter au maximum de mon adolescence. Je pense que le pire que je fis durant cette période est très certainement de perdre ma virginité durant une fête alors que j'étais totalement bourrée. Pour la première fois de ma vie, je m'en voulu et arrêta de draguer tout ce qui bougeait.

♣ Durant les années où je faisais ma rebelle, je me trouva une passion, qui devint vite mon moyen de communication avec les autres, même si peu de monde comprenait ce que je voulais dire. Cette passion fut tout simplement la photographie, qui au jour d'aujourd'hui est mon métier. Durant mon adolescence et même au début de ma vie de jeune femme, je photographiais tout ce que je trouvais important pour moi. La plupart du temps mes clichés étaient sombres, ce qui démontraient bien que j'étais mal dans ma peau. La seule vrai personne qui réussit à me comprendre à travers cet art fut ma meilleure amie. Se fut bien la seule qui essaya de m'aider pour me sortir la tête de l'eau, pour qu'enfin je puisse trouver le bonheur. Beaucoup de monde me demandera pourquoi mon père ne m'aida pas te je réponds tout simplement que celui-ci ne voyait quasiment pas mes clichés, car durant cette période j'ai coupé les ponts avec lui. Et oui, je ne le voyais plus du tout et cela tout simplement parce que plus d'une fois l'idée de me mettre en pension lui traversa l'esprit. Chose qu'il ne fit heureusement jamais, car il ne trouva jamais le moyen d'aboutir à cette idée.

♣ A 19 ans, je quitte le petit appartement que je partageais avec quelques amies, pour aller m'installer avec mon copain, l'homme que je croyais être celui avec qui j'allais partager ma vie. Pourtant j'aurais du le deviner depuis le début que cela n'arriverait jamais, car il avait quand même 10 ans de plus que moi. Se fut avec lui que je fis la pire connerie de ma vie, qui fut de braquer une station service et tout cela pour avoir de l'alcool. Vous vous demandez très certainement pourquoi, alors je vais vous expliquer ; Ce soir-là, j'étais à une soirée où je bus beaucoup trop. En repartant pour rentrer chez moi en compagnie de mon copain, celui-ci eu la bonne idée de s'arrêter pour acheter de quoi boire et donc de continuer la soirée chez nous. En nous voyant totalement ivre, le vendeur refusa de nous vendre quoique se soit, ce qui nous mis dans tout nos états. A cet instant, mon copain sortit une arme et me la tendit, car entre les deux, j'étais la seule à savoir s'en servir. "Merci papa". Nous avions pu faire que 2 km avant que la police nous tombe dessus. Vu que j'étais la fille du shérif, je n'ai eu qu'1 ans de prison et 2 ans de sursis.

♣ Se fut en ressortant de prison que je compris que je mettais ma vie en l'air en me comportant ainsi et se fut à cette période que je repris ma vie en main. J'entrepris tout d'abord de commencer une formation de photographe et ensuite j'ai renoué avec mon très cher père, qui m'avais quand même manqué, je devais bien l'avouer. Heureusement pour moi, la seule personne qui avait toujours été là pour moi depuis toute petite, continua de l'être et se fut vraiment grâce à elle que je pu repartir sur des bonnes bases. Sans elle, je suis quasiment certaine que j'aurais replongée, peut-être pas autant bas que dans le passé, mais je ne serais très certainement pas devenue la femme que je suis aujourd'hui.